Devant le manque d’engouement des gendarmes à se faire vacciner, le commandant en chef de ce corps militaire veut passer à la vitesse supérieure. Ce dernier impose désormais, depuis lundi 13 septembre, tout accès au commandement en chef de la gendarmerie nationale à Libreville, aux personnes donnant la preuve d’être vaccinés contre le coronavirus ou en possession d’un test PCR négatif à la maladie.
« La vaccination contre le coronavirus n’est pas obligatoire au Gabon », c’est ainsi que parlait le président de la République, lors de ses nombreuses sorties à la Nation pour indiquer aux Gabonais la marche à suivre contre la pandémie à Coronavirus. Mais depuis lors, l’eau a coulé sous les ponts et devant la gravité de la situation, l’opération lancée près de six mois plus tôt semble se transformer, peu à peu, en une obligation dans certains corps de métier. Ce qui semble être le cas de la gendarmerie nationale.
En effet, dans une note à l’adresse de ses subalternes, le Général Yves Barassouaga a conditionné l’accès de toute personne au commandement en chef de la gendarmerie nationale, à Libreville. Selon la note : « l’accès à ce lieu, pour tous les personnels militaires et civils, ne sera possible qu’à la présentation d’un test PCR à jour ou du carnet de vaccination », indique la note.
Après les responsables d’entreprises et même des ministres, à l’instar de celui de la Santé et de la défense, suggèrent fortement aux personnels de se faire vacciner contre le Covid-19 pour briser la chaîne de transmission du virus. Mais depuis lors, comme les personnels de santé, les militaires ne se bousculent pas pour se faire vacciner, et ce, malgré les caravanes itinérantes instaurées par le Gouvernement. Un vrai casse-tête chinois, cette affaire de vaccination au Gabon.
K.D
