Pour des nominations au rabais effectuées à la Direction générale du Commerce, le Syndicat dudit ministère a tenu à solliciter le Premier ministre pour surseoir à ces nominations, avant d’interpeller le ministre du Commerce aux fins de vérifier, au cas par cas, ceux dont les profils sont conformes aux textes et règlements en vigueur en la matière.
C’est suite à une lettre adressée au Premier ministre, cheffe du gouvernement que le Congrès syndical du ministère du Commerce a tenu à interpeller cette dernière quant aux dernières nominations effectuées à la Direction générale du ministère de tutelle. Le syndicat estime que lors du Conseil des ministres du 13 septembre dernier, les nominations faites suite à ce conclave sont en violation de toutes les dispositions réglementaires en la matière. Ils en veulent pour preuve le fait que certains documents dument falsifiés et dument signés du ministre ont réussi à se faire nommer à la Direction générale du Commerce.
Dans le seul but d’avoir une mainmise sur l’argent des cartes de commerçant et de contrôler, plus tard, d’autres recettes directes. « De ces nominations, on observe que ; les directeurs, agents de catégories A1, ont été remplacés par les agents des catégories inférieurs aux mépris des textes réglementaires, les étudiants en stage professionnel ont été nommés aux fonctions de directeurs et chargés d’études sans qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels encore moins de la MONP », peut-on lire dans le courrier.
Le COSMIC estime le Premier ministre, avec sa rigueur, ne saurait tolérer un tel désordre où des Docteurs, les Administrateurs des services économiques et financiers sont remplacés par des fonctionnaires inférieurs et des non fonctionnaires. Toute chose contraire à la vision du Chef de l’Etat qui prône pour ‘l’homme à la place qu’il faut ».
Fort de tout ce qui précède, le COSMIC qui ne souhaite pas assister à la mort de leur ministère sans réagir refuse d’être complice de ceux qui veulent régler les comptes au gouvernement et pensent être au-dessus des règles et procédures. Par conséquent, ces nominations doivent être annulées par le Premier ministre.