Initié par l’actuel Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le championnat national professionnel connaît des fortunes diverses. Pour essayer de comprendre les contours de ce dossier, le ministre des sports Franck NGUEMA a annoncé l’ouverture imminente d’un audit, pour tirer au clair la dette des sportifs professionnels du championnat national de football.
Le premier championnat professionnel du Gabon a débuté le vendredi 19 octobre 2012 à Libreville, avec 14 équipes en lice. C’est Raymond Ndong Sima, Premier ministre gabonais à l’époque qui a donné le coup d’envoi de ce championnat. 9 ans après, cette compétition tarde toujours à prendre son envol. Elle engluée entre les retards de paiement et certains acteurs qui ne sont pas en accord avec les joueurs. Occasionnant ainsi des dettes, dont le ministre veut connaître, avec exactitude, le montant. Pour y voir clair cette année, le ministre des Sports et de la vie associative, Franck Nguema a décidé de commettre un audit pour évaluer la dette due par la tutelle à ces acteurs du football gabonais. Pour ce faire, c’est la maison Ernest & Young qui a été désignée pour diligenter ledit audit. Le ministre a présenté à Erik Watrimez, le président directeur général de Ernest & Young tous les acteurs du sport roi gabonais (Fegafoot, arbitres association des professionnels de football, etc.), et l’a exhorté à travailler avec ces derniers. Les résultats desdits travaux sont attendus dans les deux mois à venir.
Franck Nguema, a, au cours de cette rencontre, axé son objectif sur l’ouverture d’un audit préalable au payement des arriérés dus aux acteurs du National foot. Cette initiative vient prouver, si besoin en était, de l’importance du bien-être sociale des acteurs du football aux yeux des autorités qui ne cessent d’œuvrer pour améliorer et apporter un confort nécessaire à ces nombreux footballeurs qui croupissent dans la misère.
Beaucoup de ces acteurs du football pensent que leur calvaire touche bientôt à sa fin. Et exhorte le ministre à continuer sur cette lancée pour sortir le sport roi de cette léthargie dans laquelle il est plongé depuis des lustres. Même si au Gabon, pour enterrer une affaire, on crée un audit ou une commission ad-hoc.
K.D
