Ayant pour ambition de mettre fin aux conflits en tout genre, une maison du Commerçant a été mise en place au sein du marché Mont-Bouet. Il s’agit d’un cadre d’échanges entre les commerçants et l’administration. Elle a été inaugurée le 02 septembre dernier, par le ministre chargé du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya.
Située en plein cœur du marché de Mont-Bouet, dans le troisième arrondissement de Libreville, la Maison du Commerce a vu le jour, aux dires du ministre, Hugues Mbandiga Madiya, à la demande expresse du chef de l’Etat, le président, Ali Bongo. Ce dernier,
dans un élan de solidarité, avait instruit au ministre de tutelle de mettre en place une : « Maison du commerçant qui soit une entité publique du ministère du Commerce, au sein de laquelle les services de l’administration soient disposés à faire de l’information, de la régularisation des commerçants et de fournir les services sociaux ».
Il s’agit donc d’un cadre d’échanges entre les commerçants et l’administration du commerce et bien d’autres administrations, dont les impôts, la DGCC et l’AGASA, entre autres. Selon le président du Congrès Syndical du ministère du Commerce, Roland Saint Mba : « c’est un cadre, sinon un guichet unique, qui va favoriser aux commerçants de sortir du domaine de l’informel, et pourront organiser leur vie à partir des cotisations sociales, notamment à la Caisse nationale de Sécurité sociale et à la Caisse nationale garantie sociale et d’assurance-maladie. Les agents de la direction générale du Commerce remercient le président de la République pour la mise en place de cette maison ainsi qu’au ministre Hugues Mbadinga Madiya pour son implication personnelle ».
Dans le cadre de la Maison du Commerçant, un arrêté sera pris pour la mise en place d’un règlement intérieur. Il est également question d’une carte de commerçant qui sera établie par le ministère en charge du Commerce. Le sésame visera a éradiquer le phénomène de l’informel.
La structure compte pérenniser un dialogue franc et sincère et compte venir à en aide aux commerçants en difficultés, afin de mettre fin aux réalités quotidiennes rencontrées par ces derniers, ce qui aura pour conséquence d’esquiver des mouvements de contestations.
