En grève illimitée depuis près de 6 mois, les agents de la direction générale des PME, protestent ainsi contre la sourde oreille de la tutelle quant à leur cahier de charges comportant entre autres, l’acquisition d’un nouveau bâtiment. Mais, pour la direction générale, tout ce grabuge est dirigé par une main noire.
La régularisation des situations administratives, le paiement de la prime de rendement et un nouveau bâtiment, celui du b2 étant frappé d’une vétusté troublante ! Telles sont les revendications des agents de la direction générale des petites et moyennes entreprises. Ceux-là mêmes qui dénoncent l’indifférence du ministre de tutelle à qui des correspondances ont été adressés depuis avril. Malheureusement en vain. Bien qu’ayant accusé réception, ce dernier n’a pas daigné recevoir les plaignants pour ne fût-ce qu’échanger. D’où le passage à la vitesse supérieure de ces derniers. A l’époque, Dame Chantal Makosso déclarait : « ce bâtiment du B2 est pourri et très dangereux pour les travailleurs. Nous avons déjà attiré l’attention du gouvernement sur les risques encourus, en vain, une fois de plus », avait-elle déclaré.
Mais à la direction générale des PME, la raison est toute autre. Elle estime que Dame Chantal Makosso serait guidée par une main noire qui veut régler, à tout prix, les comptes au ministre Hugues Mbadinga Madiya et au Secrétaire Général dudit ministère. Depuis 6 mois, le syndicat qu’elle dirige est en grève, malgré le fait qu’une série de rencontres aient été initiées avec le ministre et le Secrétaire général, pour voir les points de revendications, rien n’y fit. Bien au contraire, elle a toujours rassuré les autorités d’une levée imminente de la grève. Mais avec et là mauvais fois qui l’anime, la situation demeure en l’état.
Après avoir séquestré les portails et portes du bâtiment abritant les services des PME PMI en obligeant les agents, jusqu’au directeur généraux, à ne pas y avoir accès est un acte qui va à l’encontre de la loi et des textes en vigueur régissant le monde syndical en République gabonaise, pour ne citer que le 18/92 portant création et fonctionnement des syndicats en République gabonaise.
La rigueur au travail, avec obligations de résultats du ministre Hugues Mbadinga Madiya, ferait-elle peur à ces syndicalistes mercantiles qui ne pensent qu’à se remplir la pense ? L’avenir nous édifiera.
Sauf que, dégaine un syndicaliste de la maison, « la maîtrise des textes est un problème pour dame Mackosso. Lors que le patrimoine avait renouvelé le bail avec le propriétaire du bâtiment abritant les services des PME-PMI, dans Mackosso vient raconter les histoires du non renouvellement. Le syndicaliste doit faire les analyses et tourner la langue, avant de parler. Ce qui n’est malheureusement pas le cas de cette dame. Elle n’a pas le droit d’insulter un ministre ou un secrétaire général.
Selon des sources, une rencontre entre le bureau conduit par Mme Mackosso et le ministre de tutelle a eu lieu le jeudi 23 septembre. Hugues Mbadinga Madiya en a profité pour lui remonter les bretelles.
K.D