La Cour de Cassation a confirmé ce mercredi 22 septembre le rejet de l’affaire liée à l’usage présumé de moyens frauduleux pour l’établissement de documents administratifs par l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo. Ce dernier sera donc jugé au fond dans les prochains jours.
Ce sera finalement devant le premier juge que l’ancien directeur de Cabinet d’Ali Bongo devra donc bel et bien répondre des accusations de faux et usage de faux qui pèsent sur lui. En effet, Accusé de faux et usage de faux, depuis le mois d’avril dernier, Brice Laccruche Alihanga passera à nouveau devant la Cour d’appel de Libreville. L’ancien directeur de cabinet, relève SOS Prisonniers, est poursuivi par le ministère public pour avoir courant 2004, 2010 et 2012 usé de moyens frauduleux pour se faire indûment délivrer des documents administratifs. Délit prévu et puni par les dispositions de l’article 122 du code pénal gabonais. Autrement dit, pour le ministère public, BLA ne serait pas Gabonais et aurait usurpé la nationalité gabonaise.
Ce mercredi, la Cour de cassation devant laquelle il s’était pourvu, après l’arrêt rendu le 15 juin 2021 par la première chambre des appels correctionnels de la Cour d’appel de Libreville, a rejeté les exceptions soulevées par ses avocats.
Pour ses proches, cette décision est inique et concourt à ce que Brice Laccruche Alihanga demeure en prison jusqu’à l’ouverture du procès des malversations financières. En prison, ce dernier aura du mal à constituer un solide dossier pour sa défense et ce, malgré un conseil juridique fourni.
K.D