L’Archidiocèse de Libreville qui, par le biais d’une lettre datée du 08 janvier 2021, a invité les populations résidant à la vallée sainte Marie à libérer les lieux dans un délai de 2 mois à compter de la date de notification de la décision, devrait également revoir la situation qui prévaut actuellement à la devanture du petit séminaire St Jean et de l’Ecole privée catholique des sœurs bleues prises en otage par des taximen. Il devrait en être de même pour le ministère de l’Education nationale.
La devanture du séminaire St Jean et de l’Ecole privée des sœurs bleues de Libreville est devenue la chasse gardée de nombreux taximan qui font de cet endroit un garage pour taxis. Cet haut lieu catholique est devenu un site d’embarquement et de débarquement des usagers en partance et provenance de tous les horizons. On peut y embarquer pour les Charbonnages, le PK 12, Pompidou et biens d’autres destinations encore. La situation est telle que le brouhaha engendrée crée une vision apocalyptique de cet endroit autrefois paisible. La question qui se pose est celle de savoir ce qu’il en sera lors de la prochaine rentrée des classes.
La prise en otage de cet endroit résulte du fait que la gare routière de Libreville vient d’être déplacée aux environs de la Sorbonne dans un sens et vers le séminaire St Jean, de l’autre. Une décision du gouverneur de Libreville, qui avait suscité, en son temps, la colère des transporteurs de la capitale. Un mouvement d’humeur lancé par le syndicat des transporteurs qui s’était étalé sur trois jours, en protestation contre cette décision. Ces derniers, à l’époque avaient estimé que la délocalisation de la gare routière portait préjudice aux usagers habitués à se faire embarquer depuis l’ancienne gare routière.
Aujourd’hui ces lieux d’embarquement et de débarquement sont repoussés vers la Sorbonne et le séminaire St Jean qui ont la particularité de posséder des écoles publiques et privées. Situation qui ne faciliterait pas les choses en termes de sécurité des apprenants.
K.D