Mardi 28 septembre dernier à l’aéroport international Léon Mba de Libreville s’est produit un énième incident mettant en cause des agents de la Police de l’Air et des Frontières (PAF). Une Gabonaise, en provenance de Dubaï, aurait subi des tracasseries de ces agents, pour une histoire de paiement de test PCR. Bien malheureusement, cette dernière ne s’en est pas laisser conter.
De retour d’un bref séjour à Dubaï par le vol Turkish Airlines le mardi 28 septembre à 18h42, les agents de la PAF ont commencé par imposer à tous les voyageurs de refaire le test PCR, moyennant la somme de 20.000 FCFA, alors que presque tous les voyageurs disposaient de ce document encore valable délivré à l’aéroport de Dubaï.
Arrivé au tour d’une compatriote qui était accompagnée de son fils, sa belle-fille et deux de ses petits-fils, tous en règle parce que vaccinés avant leur voyage (en dehors des deux enfants à bas âge), les policiers l’ont exigé de sortir de l’argent, afin de se faire prélever pour un test PCR qui leur permettrait de sortir de l’aéroport. Devant ce qui ressemblait plus à une arnaque, la femme a imposé une fin de non-recevoir aux agents. « Monsieur, voici nos tests réalisés à l’aéroport de Dubaï avant l’embarquement, ils sont encore bien valables! Voici nos carnets de vaccination en bonne et due forme! », a martelé la dame. Devant le refus d’obtempérer de cette dernière, le policier a vociféré : « madame, vos papiers ne me concerne pas. Nous avons des instructions. Tout voyageur qui arrive doit obligatoirement payer les 20.000 FCFA, pour son test s’il veut sortir de l’aéroport ».
Une réponse qui a mis le feu aux poudres. Cette dernière, devant d’autres voyageurs ébahis a tenu tête aux agents de la PAF. Devant cette détermination, les policiers ont fini par lâcher prise, avant de la libérer à 21h, après 3h30 de séquestration à la PAF. Et ce, avec les applaudissements et les compliments d’autres voyageurs.
Quid du comportement des agents en faction à la PAF ? Pour certains, au lieu de faire convenablement le travail pour lequel ils sont payés, ils y mettent d’autres ingrédients pour arnaquer de paisibles citoyens.
Karl Dhorian
