Ce sont les parents d’élèves qui sont contraints de payer la note. A quelques jours de la rentrée des classes, cette pilule très amère est difficile à avaler.
« Mon fils avait été orienté en classe de 6e par l’État au collège Capitaine Ntchoretet, il y a quelques années déjà. A la direction de l’établissement, on m’a informé que je devrais payer, cette année, la somme de 300.000 FCFA« , s’insurge J.P, parent d’élève. Ce dernier ne comprend pas que depuis que son rejeton est dans cet établissement, c’est la première fois qu’il va devoir faire face à une telle situation.
Dame N.M a son fils au lycée Berthe et Jean, dans le 1er arrondissement de la Commune de Ntoum. Là-bas, elle a été informée que la scolarité de son fils qui était, il y a trois ans, à 300.000 annuel va tripler à compter de cette année scolaire 2021-2022.
En effet, plusieurs sources, au fait du dossier, indiquent que c’est la conséquence du non-respect de l’engagement financier prit par l’État. En somme, la quote-part financière de l’État n’est plus reversée aux lycées et collèges reconnus d’utilité publique.
Autre conséquence de cette situation, cette année, plusieurs responsables d’établissements secondaires concernés ont refusé l’orientation des élèves en classe de sixième dans leurs structures scolaires. Une source indique qu’un infime pourcentage d’élèves y a été orienté.
Junior Akoma