L’unité nationale, serait-elle un vain mot au Gabon ? A ce qu’il semble, oui. Car, comment comprendre que depuis 1990, date de l’introduction du multipartisme au Gabon, certains Gabonais ne le comprennent pas encore ? La preuve vient encore d’être donnée, lors de la tournée du Président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) dans la province du Haut-Ogooué (sud-est du Gabon) où un groupuscule d’individus a tenté de semer le trouble au cours de sa tournée républicaine.
‘’Le Haut-Ogooué est un bastion imprenable du PDG’’, tel est le slogan de certains altogovéens qui font de cette province, un Gabon à part. Depuis l’avènement de la démocratie en 1990, ces derniers sont toujours réfractaires aux messages d’autres bords politiques autres que celui des PDGistes.
Entamée depuis le 18 août dernier, la tournée du Président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité d’Alexandre Barro Chambrier a connu des petites perturbations lors du périple d’Okondja.
Certains malotrus ont pris le malin plaisir à verser leur venin sur la délégation du RPM. A bord d’un véhicule de marque Rav 4, ces troubadours survoltés et équipés de mégaphones et de baffles « distillaient des décibels hostiles à Chambrier et sa délégation et indiquait qu’Ali Bongo est l’unique choix du Haut-Ogooué ». Quand d’autres se sont mis à intimider les populations qui tenaient à assister aux causeries animées par Chambrier et sa délégation. Ta place n’est pas ici ! », Lançaient-ils.
Des agissements qui sont aux antipodes des valeurs démocratiques prônées pourtant par les plus hautes autorités de la République, en tête desquelles, le Ali Bongo, natif du Haut-Ogooué.
Déterminé à aller jusqu’au bout de son périple altogovéen, Alexandre Barro Chambrier, a été particulièrement fier de l’accueil que lui ont réservé les populations d’Okondja. Il a d’ailleurs, clairement fait savoir que ces actes émanant des personnes isolées n’ayant d’yeux que pour leurs intérêts, ne sauraient altérer la perception de population hospitalière qu’il a des habitants de cette localité. Voulant susciter contre elle la stigmatisation du reste du pays, ces méthodes, a-t-il dit, « sont vouées à l’échec ».