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Sogatra : Laurent Skitt Okengue opte pour la restructuration

Après le coup de gueule de son ministre de tutelle, lors de son passage à l’émission ‘’Face à vous’’, les responsables de la Société de transport public ont décidé d’emprunter la voie de la restructuration.  Aujourd’hui certaines mesures prises pour cette restructuration commencent à donner des résultats.

Le directeur général de la Société gabonaise de transport public (Sogatra), a entrepris une batterie de mesures qui devraient, à long terme, permettre à la Sogatra en crise de reprendre la main. Après le  passage de son ministre de tutelle, Brice Paillat sur les antennes de Gabon 1er, lors de l’émission Face à Vous, où ce dernier avait déclaré la faillite de la Sogatra, les responsables de ladite société ont décidé, avec l’accord des délégués syndicaux, de mettre tout en œuvre pour la sortir de la situation dans laquelle elle est plongée depuis près de deux décennies.

La première des résolutions aura été, « la chasse aux agents fantômes qui alourdissent la masse salariale ». Il n’est un secret pour personne que la masse salariale de cette entreprise publique greffe considérablement sur la subvention allouée par l’Etat. Mais, en y regardant de près, seule une poignée d’agents sont véritablement fonctionnels dans cette entreprise. « Les autres ne font que de la figuration ». La preuve, durant la période Covid, cette société a bel et bien fonctionné avec un effectif réduit. Preuve s’il en était besoin de convaincre les responsable de la Sogatra d’un dégraissage des effectifs plus que pléthoriques.

Pour ce faire, le 1er aout dernier, le directeur général, par une note interne, a convoqué tous les agents à reprendre du service. Mais depuis lors, plus de 150 agents n’ont pas encore regagné le service, « sous de faux prétextes de congés maladies et autres arrêts maladies ». Des justificatifs qui ne semblent pas affectés la détermination des responsables qui ont décidé de mettre tout ce beau monde sous bons de caisse.

Car, comme précédemment souligné, certains agents, surtout conducteurs, pendant la pandémie de Covid, avaient trouvé des emplois à Trans’Urb. Beaucoup des absents constatés sont certainement ces agents qui jonglent entre les deux entreprises.

Après cette phase de chasse aux agents fantômes, la direction compte bien s’attaquer au sureffectif des agents bureaucrates. On attend par agents bureaucrates, « ces nombreux agents nommés et qui n’ont pas de bureaux ». « Ils sont effectivement  très nombreux à être nommés pour ne rien faire, au sein de cette société qui roule avec un parc automobile faible ». Il devient donc urgent que ces derniers, pour la plupart agents de l’Etat, regagnent leurs emplois d’origine. Surtout que l’actuelle direction a les yeux rivés sur les agents introduits et nommés par l’ancien Directeur général, Bruno Minko Mingoua. De là à parler de chasse aux sorcières, il n’y a qu’un pas que d’aucun semble franchir allègrement.

K.D

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