Les habitants de Nzeng-Ayong Fromager viennent de découvrir avec horreur le phénomène de vol des compteurs qui sévit actuellement à Libreville, la capitale gabonaise.
Libreville et ses périphéries connaissent depuis un bon bout de temps, de sombres histoires de vol de compteurs d’eau et d’électricité. Ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur dans les quartiers populaires, dont celui de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville. Les cambrioleurs commettent leurs forfaits le plus souvent entre 3h et 4h du matin, généralement pendant les moments de fortes pluies, mais cette fois, ils ont opéré en plein saison sèche.
Le procédé est simple, vu l’éloignement du compteur, ces derniers ont toute la latitude d’opérer sans être déranger. Le plus souvent, les propriétaires de compteurs d’eau et d’électricité se retrouvent dans le noir et s’imaginent d’abord qu’il s’agit d’une coupure d’électricité de la SEEG. Mais au réveil le matin, lorsqu’ils constatent que d’autres habitations sont fournies, ils s’élancent vers les points de ravitaillement. Grand est leur étonnement, lorsqu’ils arrivent au compteur et constatent la disparition de celui-ci. Le boitier est vide et le contenu, c’est-à-dire, compteur et disjoncteur ont disparu. Selon les populations, il s’agit d’opérations menées par des experts, notamment des plombiers et électriciens. Elles s’interrogent également comment des compteurs personnalisés, peuvent-ils être dérobés et réutilisés par d’autres consommateurs, sans la complicité d’agents de la SEEG ? Ce d’autant plus que ces compteurs se retrouvent sur les marchés.
Il serait temps que Dame SEEG se penche sur ce problème qui devient viral pour les populations, lorsqu’on sait toutes les difficultés rencontrées pour obtenir un compteur d’eau et d’électricité.
K.D
