Une note récemment pondue par la direction annonce des troubles dans les tout prochains jours dans le ciel de la SGS. Alors que les derniers agents licenciés récemment attendent toujours que leur soit payé leur solde de tout compte, ceux en poste craignent maintenant de vivre le même calvaire. Pour cause, la SGS prévoit de licencier plus de 200 agents supplémentaires.
Les nuages s’amoncèlent dans le ciel déjà noir de la SGS. Ces derniers temps, au siège social de la Société gabonaise des services (SGS), situé au quartier Acaé, dans le cinquième arrondissement de Libreville, l’heure n’est plus à la quiétude, tant les problèmes à résoudre sont nombreux. Le dernier est cette rumeur de licenciement de plus 200 agents. A en croire aux salariés de cette entreprise de service, cette rumeur émanerait d’une note de service pondue par la direction de ladite société.
Si la nouvelle n’est pas encore officielle, depuis plusieurs jours, des bruits de couloir font état de la mise en place d’une programmation de licenciements, qui sera rendue publique, dans les semaines à venir. Panique dans la maison d’autant plus qu’on parle de plus 200 agents tous services confondus, y compris les agents affectés dans les directions importantes de la boîte. Et pour cause, selon la note : « La direction constate avec beaucoup de désolation, un relâchement dans la qualité de nos prestations, occasionnant ainsi la fragilisation ou la perte de plusieurs de nos contrats à notre plus grand préjudice ». Les raisons : « Les comportements non professionnels de certains employés auprès des clients (mendicité, vols, absences répétées, retards abusifs, rapportage), ont pour conséquence directe, la remise en cause de nos contrats, l’application des pénalités financières à notre encontre, chaque mois. Et à la longue la diminution de notre chiffre d’affaires ».
Conclusion : un dégraissage en vue des effectifs. Un dégraissage de plus, alors qu’il y a moins d’un an, faut-il rappeler, l’entreprise avait procédé au licenciement de 660 agents. Il s’agissait de 501 dans l’Estuaire, 44 dans le Haut-Ogooué, 56 dans l’Ogooué-Maritime et 19 dans le Woleu-Ntem.
Une première vague de licenciements qui avait suscité des contestations. Plusieurs agents mécontents, dans le règlement de leur solde de tout compte, avaient décidé de poursuivre l’entreprise pour non-respect de clauses licenciements. Alors que l’affaire est pendante devant les juridictions compétentes, voilà qu’un autre licenciement massif est en vue.
La vie n’est vraiment plus en rose à SGS.
K.D