Initiés par les autorités gabonaises, les travaux de réhabilitation des voiries de Libreville s’essoufflent. Depuis plus d’une semaine, les engins et travailleurs deviennent invisibles dans la plupart des chantiers. La cause, le manque de matériaux.
Les travaux de réhabilitation des voiries de Libreville qui ont démarré tambours battants connaissent aujourd’hui un ralentissement considérable. Au point d’être en arrêt dans certains chantiers. Les raisons de ces arrêts sont aujourd’hui inconnues du public, mais à ce qu’il semble, les entrepreneurs ont démarré lesdits travaux sur fonds propres. Conséquence, ces entreprises ont épuisé toutes les ressources financières mises à disposition. Le renflouement des caisses par l’Etat ne venant pas, les ouvriers et autres ne sont plus payés.
Résultat, « les travaux ont été suspendus, au moment où la saison de pluie bat son plein ». Les première rosé ces derniers jours ont montré toute l’étendue du désastre qui sera occasionné si d’aventure les travaux de ces ruelles ne vont pas à leur terme.
Une situation qui inquiète les populations impactées par lesdits travaux. En effet, après le raclage de latérite et du peu de goudron bricolé à certains endroits par les populations, c’est une terre nue qui sera désormais un bourbier qui attend les populations.
Cas de plusieurs ruelles du quartier de Nzeng-Ayong dans le sixième arrondissement de Libreville, dont les populations ne savent plus à quelle route se vouer. Réunies en collectif, ces populations ont récemment rencontré le maire du sixième arrondissement, pour en savoir un peu plus sur les raisons de cet arrêt des travaux.
Mais aux dernièrement les travaux ont repris à certains endroits.
K.D
