Principale société d’exploitation des ordures ménagères et propriété de l’Etat Gabonais, pour autant Clean Africa a du mal à rendre Libreville et ses environs propres.
Lambert Noël Matha était-il allé trop vite en besogne, en sommant Clean Africa de débarrasser, en 72heures, Libreville des tas d’immondices ? En tout cas, les révélations faites par l’actuel ministre d’Etat, lors de passage à l’émission ‘’Face Vous’’, prouvent que l’Etat n’a aucune solution pour les ordures dans le Grand Libreville.
Faut-il le rappeler, après la fermeture de Sovog, l’Etat avait procédé à son rachat, en mettant en place Clean Africa. Mais la nouvelle entité a du mal à respecter sa mission principale qui consiste au ramassage des ordures. Une impossibilité qu’il faut mettre à l’actif du manque de matériel roulant. Surtout que l’Etat ne s’acquitte plus régulièrement de la subvention. Conséquence, en plus du manque de moyens roulants, le personnel est souvent privé de salaires.
Se déclarant incapable de gérer ce dossier, le gouvernement s’est soudainement rappelé que la question de l’insalubrité est de la compétence des collectivités locales. D’ailleurs, cela a toujours été le cas, bien avant que quelques charlatans ne s’approprient le marché en signant un contrat entre Averda et l’Etat Gabonais. Le résultat est connu. Une grosse ardoise et des contentieux à n’en plus finir. Et le Grand Libreville croule toujours sous les ordures.
