Quartier à cheval entre le 6e de la Commune de Libreville et le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, le PK 12, sur la nationale 1, ressemble aujourd’hui à une poubelle à ciel ouvert, au lieu d’un quartier digne de ce nom.
En raison du non-ramassage des ordures par les sociétés commises à cette tâche, il n’est plus rare de voir des tas d’immondices joncher les rues du quartier PK 12. Alors qu’on observe une amélioration nette du côté de Libreville, suite à l’ultimatum lancé à Clean Africa par le ministre d’Etat de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha. « Au Pk 12, c’est l’indifférence totale ».
Au rond-point dudit quartier, les tas d’ordures jonchent le terre-plein qui sépare les deux voies menant à Bikélé. Il faut dire que ce quartier a connu une métamorphose sans pareille, avec l’installation de surfaces commerciales et autres habitations. Mais le ramassage des ordures reste le véritable handicap. Toute chose qui pose un véritable problème environnemental. Surtout que ce dernier est à cheval entre deux communes, celle de Ntoum et Libreville.
Une question persiste. Quelle société est chargée des ordures dans ce quartier ? Et à qui elle doit rendre des comptes ?
Un phénomène d’insalubrité qui va à l’encontre des ambitions du Gabon, qui fait du développement durable sa cause principale sur le long terme. Mais le problème d’insalubrité continue d’être à la fois un facteur majeur de risques sanitaires et de dégradations des conditions de vie des populations, surtout pour les riverains qui inhalent les plus souvent les efflux nauséabonds provenant de ces tas d’immondices.
La solution à ce problème viendrait peut-être, comme elle vient de le faire pour la commune de Libreville, de la tutelle qui doit départager de quelle commune dépend le ramassage des ordures au quartier PK 12. Pour l’instant, les deux communes se contentent de se jeter la responsabilité.
K.D