Les habitats de Bizango-rails, dans le 3e arrondissement de la Commune de Ntoum, sont en danger permanent avec les installations de fortune de la SEEG.
L’illustration parfaite, traduisant le risque grandissant d’électrocution ou d’incendie, sont ces branchements anarchiques d’une centaine de compteurs d’électricité sur un même poteau électrique. Or, apprend-t-on, la norme en la matière exige environ 7 à 9 compteurs sur un même poteau.
Dans le cas d’espèce, on en dénombre précisément 104 compteurs alimentés à partir d’un seul point, causant ainsi une surcharge préjudiciable pour les ménages qui n’ont d’autre choix que de subir, en silence, ces manquements imputables aux services de la SEEG. Viennent s’ajouter les baisses intempestives de tension à la nuit tombée. Une prestation finalement piètre qui n’empêche pas à la SEEG de faire de gros bénéfices ou de lancer des campagnes de recouvrement des dettes comme c’est actuellement le cas. Sans se soucier de la qualité du service rendu aux clients.
Même scénario au PK12, non loin du camp militaire. Là-bas, une grosse fuite, résultant de la vétusté des canalisations, fait déferler, sur la voie publique et ce depuis plusieurs heures, des tonnes d’eau, sans que le service chargé de ces désagréments ne daigne se présenter pour remettre en l’état ces installations détériorées.
Comme quoi, l’arrogance du monopole imposé par la SEEG a encore de beaux jours au Gabon.