Il circule sur la toile ces derniers temps une vidéo montrant toute la désolation des populations du village Ndangui dans l’Ogooué -Lolo, suite à un terrible incendie qui a ravagé cet hameau de quelques dizaines de personne dont la plupart sont des orpailleurs. Un drame attribué, dans un premier temps, aux forces de l’ordre requis pour une opération régulière de lutte et de fermeture des sites illégaux d’orpaillage, puis à un orpailleur tchadien. Qui dit la vérité au moment où le gouvernement ne communique pas sur cet incident ?
Ndangui, village situé dans la province de l’Ogooué-Lolo a été victime d’un incendie d’une rare violence qui a ravagé tout le hameau. La polémique autour de l’origine de cette macabre œuvre enfle dans l’opinion. Dans un premier temps, l’origine du feu avait été attribuée aux éléments de l’armée gabonaise dépêchés sur les lieux pour une opération régulière de lutte et de fermeture des sites illégaux d’orpaillage, au même moment, selon certaines sources non officielles, elle serait l’œuvre d’un ressortissant tchadien. Jusqu’alors, aucun communiqué officiel n’émanant des plus hautes autorités de la République, rumeurs et autres commérages font bonhomme de chemin. Sachant que cet état de fait n’est pas l’apanage du seul village Ndangui, il ressort que le village Etéké (dans la province de la Ngounié) aurait subi le même sort. Alors se pose la question du véritable pyromane de ces villages d’orpaillage.
Surtout lorsque, comme le révèle si bien le site TopInfos Gabon : « Une source surplace indique à cet effet : « à leur arrivée (l’armée gabonaise Ndlr), a investi plusieurs villages non loin des sites d’orpaillage. Ils ont par la suite cassé les habitations appartenant aussi bien aux étrangers qu’aux autochtones. Le tout sans aucune campagne de sensibilisation ou de discussion préalable. On avait l’impression que l’armée s’en prenait à des véritables terroristes alors qu’il ne s’agit que des populations pauvres qui ont, pour certaines, comme seule activité l’exploitation artisanale de l’or. »
Il se susurre même que plusieurs hommes et femmes avec leurs enfants auraient été arrêtés, séquestrés et parqués sur un terrain vague sans qu’aucune explication ne leur soit donnée. La traque s’accompagnant souvent d’actes d’humiliation et des sévices corporels.
Vrai ou faux ? Au gouvernement de faire la lumière.
K.D