Depuis un an, elle travaille avec un petit groupe, se refusant d’élargir le cercle de réflexion qui aurait pu l’accompagner. On apprend de l’hebdomadaire Jeune Afrique qu’elle travaille en petit comité : avec seulement cinq membres de son cabinet et une huitaine de ministres.
»Un constat s’impose : la vue panoramique du Gabon a peu changé sous l’ère Ossouka. (…) Ceux qui ont cru qu’elle serait la femme providentielle devant changer d’un point de vue global la vie de ses compatriotes vont devoir attendre », Rose Christiane Ossouka Raponda n’est pas l’économiste qu’on attendait pour transformer la vie de ses concitoyens. Gabonreview estime même que, »abusivement présentée comme une »économiste de métier », Rose Christiane Ossouka Raponda était attendue sur ce terrain, mais à l’épreuve des faits, elle s’est révélée peu inventive ; dépassée par les défis, elle n’a guère étalé sa technicité. (…) A ces erreurs de diagnostic, se sont greffées des maladresses liées à un manque de méthode ».
Depuis son passage à l’émission »Face à vous », l’opinion nationale s’est faite à l’idée que Rose Christiane Ossouka Raponda aura été une immense erreur de casting. Le constat général, du Gabon et de l’étranger, est qu’elle n’est pas l’économiste qu’on croyait. Certains croient savoir que Madeleine Berre ou Yves Fernand Manfoumbi ou encore Jean-Jacques Ékomié, voire Adrien Nkoghé Essingone, auraient mieux fait. Rose Christiane Ossouka Raponda se révèle gestionnaire sans vision. Son action n’a eu jusque-là aucun impact sur la société, malgré quelques actes, tels que le rafistolage des voiries urbaines ou la rénovation de certains établissements scolaires.
Sur le plan du travail, aucun travail collectif n’est fait, puisqu’elle n’associe à la réflexion que six ou sept ministres, tels que Madeleine Berre, Nicole Roboty, Sosthène Ossoungou, Pacôme Moubelet Boubéya et Denise Mekam’ne. Trop peu pour faire un excellent travail de groupe. Les autres ministres se plaignent au quartier de ce qu’elle ne les prend même pas au téléphone, et qu’elle ne répond pas à leurs messages WhatsApp. Ossouka Raponda est-elle la dernière grande erreur de casting du Président Ali Bongo Ondimba ? Beaucoup le disent.
Du coup, elle pourrait bien repartir à ses chères études. Pour la remplacer à la rentrée, on cite Madeleine Berre ou Yves Fernand Manfoumbi. Ce sera le G3 ou le G4 ? Le G1 par l’autre communauté ou le G9 ?
En réalité, Ossouka Raponda a montré lors de l’émission citée plus haut qu’elle est lessivée, mieux, essoufflée. Aucune grande annonce, aucun accent sur la situation économique du pays ; en revanche, des erreurs de français impardonnables à ce niveau de responsabilité. Le gouvernement de la République a besoin d’un second souffle, tout le monde en convient. Pour le Gabon, qui est au-dessus de tous les intérêts, il faut que ça change. Ça doit changer pour redonner foi au pays.
Junior Akoma
