Lundi 5 juillet dernier, l’Association des régulateurs du site de chargements de la Gare-Routière a tenu à exprimer son mécontentement suite à la délocalisation, par le préfet de police de Libreville, de l’habituel site de chargement.
Vêtus de gilet jaune, les membres de l’Association des régulateurs du site de chargement de la Gare-Routière ont tenu à exprimer leur mécontentement suite à la délocalisation, par le préfet de police de Libreville, de l’habituel site de chargements. De ce mécontentement, un affrontement s’en est suivi entre forces de l’ordre et les manifestants. Plusieurs manifestants ont été arrêtés, avant d’être relâchés plus tard.
Ce mouvement fait suite à la non-réaction du préfet de Libreville suite à leur demande d’audience déposée il y a deux semaines. « Depuis deux semaine, nous avons déposé une demande d’audience auprès de ce préfet pour qu’il nous explique les motifs de sa décision. Mais jusque-là, il ne daigne même pas nous recevoir », s’est indigné un des régulateurs, couvert sous l’anonymat. Avant que le Président du Syndicat libre des transporteurs terrestre du Gabon (Syltteg) ne poursuive, « Le terrain sur lequel nous exercions notre activité, c’est la Gare – routière. Même si on dit ancienne Gare- routière, il n’en demeure pas moins que c’est la principale place d’embarquements et de débarquements de tous les clients venants de toutes les directions de Libreville. Tous ces jeunes que voyez sont des régulateurs qui ont un document officiel pour exercer leur activité de régulation à la Gare-Routière, il paye les quittances au Trésor publique (…), cette décision est inique », a tempêté, Robert Menié. Si toutefois rien n’est fait, l’association a promis reconduire ce mouvement, « Nous n’allons pas reculer temps qu’une solution ne sera pas trouvée. Aujourd’hui ce n’était qu’une étape ! On va revenir demain », a promis Menié
Patrick Pasteur Obiang