A croire que le Fonds monétaire internationale a été créé pour venir en aide au Gabon, lorsque ce dernier se retrouve en difficultés. Même si c’est sa mission première, mais à quel coût pour notre pays. Quelle destination prendra cette nouvelle manne de 307 milliards de FCFA ?
Les autorités gabonaises et les responsables Afrique du Fonds monétaire international (FMI), ont conclu le nouvel accord au titre du Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC) d’un nouveau prêt de 553,2 millions de dollars américains soit un peu plus de 307 milliards de FCFA. Ce nouveau décaissement « vise à soutenir la réponse à court terme à la crise de la Covid-19 et à jeter les bases d’une croissance post-pandémie forte » comme l’indique le communiqué officiel de l’Institution de Brettons Wood.
Il était temps, ce d’autant plus que le gouvernement gabonais était aux abois, retenant son souffle tant la validation de cet accord par le Conseil d’administration de l’institution de Brettons-Wood se faisait attendre. Selon le communiqué publié sur le site officiel du Fonds, ce sont 553,2 millions de dollars américains soit un peu plus de 307 milliards de FCFA qui seront, une fois de plus, engloutis par le gouvernement gabonais pour des réalisations à peine visibles. Même si cette fois on parle de : « soutenir la réponse à court terme à la crise de la Covid-19 et à jeter les bases d’une croissance post-pandémie forte ». La crise due à la Covid devenant le parfait bouc-émissaire à la situation financière déliquescente du Gabon.
Une bouée de sauvetage, pendant que le gouvernement commence à spéculer sur une probable troisième vague de covid-19. Est-ce la conséquence directe à ce prêt ?
Là git le lièvre.
Karl Dhorian