Libreville croupit sous des tas d’immondices. Une situation qui n’est pas au goût du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha. Le premier policier du Gabon a sommé la société Clean-Africa de débarrasser Libreville de ses ordures, pour ce faire, l’entreprise a trois jours pour s’y atteler, à compter de ce vendredi 09 juillet.
Clean Africa a-t-elle du mal à garder Libreville et ses environs dans un état salubre ? En tout cas, depuis le départ précipité d’Averda, l’entreprise Clean Africa, propriété de l’Etat gabonais, semble être à la remorque. Depuis quelques semaines, Libreville et ses environs croupissent sous des tas d’immondices, sans qu’aucune explication ne soit donnée.
Quelles en sont les causes ? A cette question des esquisses de réponses sont à scruter. Ainsi, il y a quelques mois déjà, le personnel de ladite entreprise avait indiqué être confronté à des retards de salaires, résultante de la mauvaise santé financière de l’entreprise. Il y a également la situation de la décharge de Mindoubé, malgré le déguerpissement des populations qui occupaient anarchiquement les environs par la Mairie de Libreville, celle-ci semble à bout de souffle.
En tout cas, quelle que soit la raison de la présence des ordures à Libreville et ses environs, Lambert Noël Matha est monté au créneau. Le patron du ministère de l’Intérieur a sommé, au cours d’une réunion tenue le 08 juillet dernier, avec les responsables de l’entreprise de débarrasser Libreville de ses ordures, d’ici 72 heures. Avant de rappeler à ses responsables les tâches que sont les siennes, à savoir garder la capitale Gabonaise dans «un état de propreté durable».
Reste maintenant à savoir si ce délai sera respecté.