Débutés il y’a plus de deux semaines déjà, les cours au département de lettres modernes sont effectifs. Cependant, plusieurs plaintes émanent des étudiants, sur l’imbroglio qui règne dans la délivrance de leurs relevés des notes de l’année dernière. Un document qui est nécessaire dans la composition du dossier de bourse de l’année en cours.
Ayant rempli les formalités afin d’entrer en possession de leurs relevés de notes, les étudiants du département de lettres modernes de l’université Omar Bongo s’insurgent contre la cadence avec laquelle ils sont délivrés. La plainte est venue de la part des étudiants en troisième année du cycle licence. « Nous avons fait ce qu’il faut, mais depuis toujours rien. Ce document est indispensable dans la composition de notre dossier de bourse. Face à la reprise des cours et son corollaire des dépenses financières, il est évident que sans bourse c’est l’asphyxie. D’où l’importance de faire les choses à temps », a expliqué un étudiant sous anonymat.
Selon les étudiants, certains de leurs collègues font recours aux méthodes peu orthodoxes pour entrer en possession de ce document, on parle de moyen financier en échange d’un service plus rapide. « Comment comprendre que nous avons sollicité la délivrance de notre relevé de notes avant les autres, mais qu’aujourd’hui ceux qui viennent après nous l’ont déjà ? On comprend alors que nous sommes face à une politique de deux poids deux mesures », s’est indignée, une autre étudiante.
Outre cette situation, les victimes révèlent aussi que depuis la date de leurs inscriptions, ils ne sont toujours pas entrés en possession de leurs cartes d’étudiants. Pourtant, ils ont déjà procédé aux premières évaluations. « Plus de deux évaluations sont à notre actif, mais toujours pas de carte d’étudiant », nous a confié un étudiant de licence 1 dudit département.
Notons que le département de lettres modernes est le seul département de la faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) qui a déjà démarré l’année académique 2020 – 2021 à l’Université Omar Bongo (UOB).
Patrick Pasteur Obiang