Entamée depuis le 07 juin dernier, la grève du Syndicat national des enseignants chercheurs (section-UOB) n’est pas prête de prendre fin ? En tout cas, pas avant que les autorités rectorales ne retirent le communiqué annonçant le début du calendrier académique à la Faculté des lettres et sciences humaines.
Fermé depuis le 07 juin notamment, au portail de l’université, ce sont les enseignants de ce temple du savoir qui ont érigé un piquet de grève. La section du Snec-UOB ne compte pas lâcher du lest, ce malgré le début des négociations avec la tutelle, le 08 juin dernier. A cette occasion d’ailleurs, le Snec a réuni l’ensemble de ses adhérents pour discuter des points abordés lors de cette rencontre.
Mais pour le Snec-Uob, il n’est pas question de suspendre le mouvement de grève. Ou du moins, cette possibilité peut être envisageable, une fois les autorités rectorales auront retiré le communiqué annonçant le début des activités académiques à la Faculté des lettres et sciences humaines, chose qui n’a pas été faite, jusqu’à ce jour. « Tant que le calendrier n’est pas suspendu, on ne suspend pas le mouvement», ont décidé le Pr Mathurin Ovono Ébè et les siens.
Il faut dire que c’est suite aux instructions de la tutelle ministérielle que le secrétaire général de l’UOB, a débuté les discussions des points inscrits dans le cahier de charges et dont l’organisation du calendrier occupe une place importante. « Nous pensions qu’une fois que le ministre instruit sur la mise en place d’un cadre de concertation dans lequel on négocie l’harmonisation du calendrier, le décanat de la FLSH allait suspendre l’exécution du calendrier en cours. Mais visiblement, ce calendrier n’est pas suspendu. C’est ce qui amène le Snec-UOB à ne pas suspendre le mouvement», a expliqué Mathurin Ovono Ébè.
Enseignants chercheurs sans salaires
Outre le point sur le calendrier académique, la situation des enseignants du supérieur est également un point essentiel. A ce sujet, les enseignants s’offusquent de la lenteur administrative en ce qui concerne leur situation. Une situation causée, selon le Snec, par la perte d’une partie importante des dossiers des enseignants au niveau de la fonction publique consécutive à une inondation.
En ce jour, les enseignants n’ayant pas de salaire se contentent du paiement des encadrements. Mais pour les enseignants, la régularisation de leurs situations administratives doit être faite.
Rappelons que le Snec réclame également la nomination d’un nouveau recteur et de ses vice-recteurs, d’un secrétaire général adjoint et la nomination des deux directeurs de département qui manquent à la Faculté de droit et des sciences économiques.