C’est officiel, l’ancien allié de Jean Ping à l’élection présidentielle de 2016, Fréderic Massavala Maboumba, a signé son retour au parti démocratique gabonais. C’était le 18 juin dernier, au siège de cette formation politique au pouvoir sis à Louis, dans le premier arrondissement de Libreville.
Le 21 mai dernier, l’ancien ministre Frédéric Mssavala Maboumba annonçait son retour au sein du parti Démocratique gabonais. Moins d’un mois après cette annonce, l’ex porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle République a officialisé ce retour dans le parti au pouvoir. Il a signé, accompagné de ses amis du groupe Massavala Maboumba, l’acte d’adhésion, en présence du secrétaire général du PDG Eric Dodo Bouguendza, le 18 juin dernier.
Bien avant lui, c’est René Ndemezo’o Obiang qui avait fait son come-back. Frédéric Massavala Maboumba avait conduit une liste lors des locales à Tsamba-Magotsi, dans la province de la Ngounié. Depuis sa cellule à la prison centrale de Libreville, il avait pu se faire élire conseiller départemental. En 2016, quelques mois avant la présidentielle, il claque la porte du PDG. Annoncé comme candidat à cette élection, il revoit ses ambitions à la baisse et soutient le camp de Guy Nzouba Ndama, puis celui de Jean Ping, choisi comme candidat unique de l’opposition.
«Ce matin, par cet acte, nous venons dire à l’opinion nationale et internationale que nous avons réalisé que nous nous étions fourvoyés et qu’il était temps de revenir à la maison», a-t-il déclaré. Avant de se réjouir de l’accueil qui lui a été réservé: « C’est là également l’occasion pour moi de dire merci à tous les camarades qui m’ont accueilli avec joie et sérénité, parce que plus nous sommes, mieux ça vaudra pour notre pays et notre président».
Se félicitant de ce retour à la maison de l’ex opposant devenu, Eric Dodo Bounguendza a déclaré : «Il n’y a qu’un seul Gabon. Tous les fils et toutes les filles, toutes les intelligences de notre pays doivent pouvoir s’associer et dépasser les égos dans le sens de l’égoïsme, mais dépasser également les égos dans le sens de l’égotisme, pour servir l’intérêt de notre pays à travers le parti au pouvoir». En conclusion, le patron du PDG a indiqué «travailler la main dans la main»