Ces derniers sont soumis, dès ce 15 juin, aux nouvelles modalités de quarantaine liées à la lutte contre la propagation du Coronavirus.
Déjà annoncées lors du discours à la nation du chef de l’État Ali Bongo, le 28 mai dernier, ces nouvelles modalités, liées à la lutte contre la propagation de la Covid-19, sont désormais encadrées par un arrêté du gouvernement signé le 14 juin 2021.
Dans ce document, il est indiqué que les voyageurs internationaux débarquant à l’aéroport international Léon Mba de Libreville doivent présenter :
« la preuve d’un résultat négatif à un test PCR de la Covid-19 effectué soixante-douze (72) heures au maximum avant la date d’embarquement dans le pays de départ du voyage dans un centre agréé par les autorités sanitaires du pays de départ ; se soumettre à un test PCR de la Covid-19 dès leur débarquement à Libreville; réserver librement une chambre pour une nuitée au minimum dans un établissement hôtelier ayant manifesté son intérêt à héberger les voyageurs internationaux pendant la période de quarantaine obligatoire, jusqu’à obtention de leur test PCR de la Covid-19; demeurer en auto-isolement dans leur chambre d’hôtel jusqu’à la communication des résultats de leur test dans les vingt-quatre (24) heures ; se mettre à la disposition des autorités sanitaires compétentes en cas de résultat positif au test effectué ; prendre à leur charge le coût du séjour en demi-pension ou en pension complète dans la structure hôtelière choisie. »
Ici, les prix des chambres varient entre 36.000 et 249.000, selon la catégorie des hôtels choisis pour la cause.
Sont exemptés de cette quarantaine obligatoire, les diplomates sous réserve d’appliquer la réciprocité ; les personnes présentant un certificat de vaccination; les personnes malades ou convalescentes et nécessitant un suivi médical approprié sur présentation de justificatifs; les personnels naviguant des flottes commerciales et les mineurs de moins de 18 ans non accompagnés.
L’arrêté se veut strict. C’est pourquoi, il dispose que: « le non respect des règles prescrites par le présent arrêté expose leur auteur à des sanctions administratives et/ou pécuniaires conformément aux dispositions des textes en vigueur« .
Junior Akoma