Situé dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville, le quartier Bambochine est confronté à plusieurs manquements, dont l’eau et l’électricité. Non sans oublier la dégradation de la principale voie de communication. Un véritable obstacle pour les populations qui doivent vaquer à leurs occupations.
C’est un véritable calvaire que vivent les populations de Bambochine, quartier situé dans le sixième arrondissement de Libreville. Ce quartier dont la démographie ne cesse d’augmenter, est de plus en plus confronté à plusieurs difficultés, qui ne sont pas sans conséquence dans le quotidien des populations.
Au point que vivre dans cette partie de Libreville est synonyme d’obscurité. En clair, les populations connaissent d’énormes difficultés pour avoir accès à l’électricité. Pour s’éclairer, les habitants de Bambochine ont recours aux lampes tempêtes, panneaux solaires et autres groupes électrogènes, « Nous nous alimentons à l’aide des groupes électrogènes, et cela nous coûte énormément», a dit un autochtone du quartier. Concernant les travaux d’électricité en cours, les populations ne cachent pas leurs inquiétudes, « nous mettons vraiment ces travaux en prière, car au regard du rythme, il se peut que ces travaux n’aillent pas jusqu’au bout », craint un habitant sous anonymat.
L’autre manquement, c’est l’accès à l’eau potable. Face à cette absence d’eau, les populations ont recours à l’utilisation des puits, plutôt réguliers dans le quartier, «nous buvons de l’eau de puits », a confié Paul. Une technique selon les riverains, qui a été acquise grâce aux ouest-africains présents dans ce quartier, « ils nous ont montré comment il fallait creuser les puits pour pouvoir avoir de l’eau », se réjouit notre interlocuteur.
Enfin, l’autre cauchemar, est celui de la route. « C’est une véritable pénitence », clame un riverain. Avec une route en piteux état, le prix du transport est passé du simple au triple. Seuls les particuliers utilisent leurs véhicules à usage commercial. Entre boue et poussière, les habitants décrivent le tronçon comme un véritable parcours du combattant.
En 2013, les travaux avaient pourtant été menés sur ce tronçon par la société Entraco, après la construction de quelques canalisations, l’entreprise a plié bagages.
Patrick Pasteur Obiang