Affectés au Parc de Loango, puis détaché au site Ramsar dans le cadre du projet PAZZ (projet d’Appuis aux zones humides) situé dans la province du Moyen Ogooué, cinq agents virés de leurs domiciles faute de paiement ont élu domicile au siège du site, avec femmes et enfants.
La grève des agents de l’agence des parcs nationaux a pris d’autres proportions inquiétantes, surtout pour le personnel. Détachés au site Ramsar dans la province du Moyen Ogooué, cinq agents ont été sortis de leur domicile faute de paiement de loyers. Depuis quelques jours, ils ont élu domicile au siège, avec femmes et enfants.
Affectés au parc national de Loango, dans le cadre du projet GeFache, puis détachés au site Ramsar, ces agents n’ont plus perçu leurs salaires depuis trois mois déjà. Ce, alors que le projet GeFache pour lequel ils étaient rémunérés a pris fin en mai dernier.
Comment en est-on arrivé là ?
Selon des sources, les bailleurs de fonds, faute de résultats probants, avaient suspendu les financements. Des négociations sont entamées avec la tutelle. En principe, selon nos sources, lorsqu’un projet de financement prend fin, l’ANPN, a pour mission de redéployer les agents vers d’autres parcs où les projets de financement sont encore en cours, ou mettre le personnel sur le compte de l’Etat, jusque-là, rien n’a été fait pour ces agents qui passent les nuits à la belle étoile. « Cette situation sur la fin des projets, a été présentée devant toute l’assistance et à la DRH, aucune préconisation n’a été envisagée à ce sujet », déplore un agent, lors des PTBA(Plan de Travail Budgetiser Annuel) chaque début d’année, précisément en janvier en dernier
Rappelons que le personnel de l’ANPN réclame des mois de salaires impayés, l’absence d’une assurance maladie, le statut des éco-gardes, la situation des prestations sociales à la CNSS, dont le syndicat croit savoir que l’ANPN est redevable et les primes de rendement, de logement », entre autres.
«Le ministre a reconnu les points, mais n’a pas de solutions, primes de risques et la situation de leurs collègues décédés, il y a une semaine», indique le personnel gréviste.