Longtemps demandés par le corps enseignant et les étudiants, les travaux de réfection de l’université Omar Bongo ont démarré et pourraient s’achever dans 3 mois. Ils sont financés grâce à une enveloppe de 4,75 milliards décaissée par le palais présidentiel et gérée par le coordonnateur général des affaires présidentielles.
En lieu et place du gouvernement, par l’entremise de son ministère de l’enseignement supérieur, c’est le palais présidentiel, via le coordinateur des affaires présidentielles qui va gérer cette importante enveloppe décaissée pour les travaux de réfection de la plus grande université du pays. Longtemps souhaités par les enseignants, les étudiants et le personnel de l’UOB, les travaux de réfection dans ce temple du savoir ont débuté depuis plusieurs semaines déjà.
Vendredi dernier, le coordonnateur des affaires présidentielles s’y est rendu pour visiter l’effectivité des travaux. Selon le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, ces travaux pourraient prendre fin dans trois mois.
Il s’agit des amphithéâtres, de la bibliothèque universitaire, du restaurant, des plateaux sportifs et des bâtiments administratifs.
Lors de sa dernière communication, le président du Snec-UOB, Mathurin Ovono Ebè, avait déclaré que Patrick Mouguiama Daouda n’est plus l’interlocuteur de l’UOB auprès de les hautes autorités du pays. Le syndicaliste dénonçait « la surdité du patron de l’enseignement supérieur au Gabon, face à ses multiples interpellations depuis le 15 septembre 2020». Mathurin Ovono Ebè, sollicitait l’implication personnelle du président de la République, à défaut, de celle du coordonnateur des affaires présidentielles sur le dossier UOB; indiquant que « le ministre de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique a clairement échoué». Ceci explique-t-il cela?
«Il y a une réalité de réhabilitation visible qui laisse penser, d’après les entreprises, que dans 2 ou 3 mois, ce sera la totalité des édifices à la fois pédagogiques, la cité universitaire, la voirie qui seront entièrement réhabilités», s’est félicité Frédéric Mambenga.
A noter que cette visite a eu lieu en l’absence du ministre de tutelle.