Engagé dans un bras de fer avec la direction de Wali Hotel Re Ndama au sujet de leurs indemnités et des licenciements abusifs, le personnel de cette entité est à nouveau monté au créneau pour fustiger l’attitude de son employeur.
Entre le personnel et la direction de Wali Hotel Re Ndama, le langage n’est plus le même. Se disant désabusé par son employeur, le personnel de cette structure hôtelière est une fois de plus monté au créneau, en début de semaine.
Furieux de cette attitude, ce alors qu’une démarche avait déjà été entamée, selon le personnel, la direction a cru mieux d’aller entamer une autre démarche auprès de l’inspection de travail, au sujet d’un licenciement pour des raisons économiques. « Elle veut mettre ainsi en péril les négociations en cours et envoyer plus de 150 familles gabonaises à la précarité. Ils seront donc entièrement responsables des conséquences qui pourraient découler de leur manœuvre obscure », s’est indigné Gaétan Ngaba, le président du Syndicat des agents de l’hôtel Ré-Ndama.
Ce n’est pas tout. Dans les négociations et dans le cahier de charges du personnel, 12 points ont été inscrits. Et parmi les 12 points, il y a celui du bonus transactionnel, qui a pour but d’apaiser les tensions, après le licenciement.
Seulement voilà, ce point qui repose sur 48 mois payables sur brut, est un élément, estime le personnel, « important dans toutes les négociations, pour une séparation sans problème ». Mais la direction ne serait pas de cet avis. Mieux, croit savoir le personnel, elle ne veut pas examiner les 12 points inscrits.