Les populations d’Essassa, dans le 2ème arrondissement de la commune de Ntoum, ne savent plus à quel saint se vouer, depuis la fermeture de leur cimetière pour des raisons officielles injustifiées, il y a bientôt deux ans par l’actuelle équipe municipale. Ces dernières majoritairement démunies sont contraintes de parcourir plus d’une vingtaine de kilomètres pour aller enterrer leurs morts à Ntoum ou à Libreville. Une situation devenue insoutenable.
Avant la décision de fermeture du cimetière d’Essassa en 2019 pour « saturation », Pour enterrer un mort, les frais d’inhumation à la chefferie en charge de la gestion dudit espace n’allaient pas au-delà de 20.000FCFA aux parents du disparu. Un montant qui était
à la portée de toutes les bourses.
Or, depuis la fermeture dudit cimetière sans en créer un autre, ces populations désemparées sont obligées de recourir à celui de Ntoum-Centre dont le montant pour une inhumation sont multipliées par 10 ( 200.000FCFA), voire 20 ( 400.000FCFA) alors que ces populations
demeurent très pauvres.
Un coût élevé de l’inhumation qui devrait faire l’objet d’une réflexion sérieuse des autorités municipales, en aménageant par exemple un autre espace approprié, moins coûteux et proche des lieux d’habitation des populations du 2ème arrondissement de Ntoum et
environnantes comme par le passé. Car la mission d’un Etat qui se respecte, est de trouver les voies et moyens d’améliorer efficacement les conditions de vie des populations, et non de les dégrader, comme cela semble être le cas actuellement.
RMON