Assigné à comparaître le 30 mars dernier, à la suite d’une plainte de Alexandre Barro Chambrier, le 30 mars 2021 dernier, Michel Menga a animé une conférence de presse et annoncé la décision du tribunal de Première instance de Libreville, dont l’ordonnance indique ne pas reconnaître le RPM juridiquement.
Plongé dans un litige avec Alexandre Barro Chambrier pour la présidence et appartenance du RHM, Michel Menga, qui se réclame aujourd’hui président statutaire de cette formation politique, à la suite du congrès de clarification du 03 janvier dernier, a animé une conférence de presse le weekend écoulé, au cours de laquelle il a annoncé la décision de justice du 16 avril dernier et répertoriée sous n°22/2020-2021.
Cette décision du Tribunal de première instance de Libreville fait suite à la plainte déposée par Alexandre Barro Chambrier le 30 mars dernier.
Rappelons qu’à la suite de ce congrès de clarification, en sa qualité de président statutaire, Michel Menga avait envoyé une correspondance aux élus du RHM, où il demandait à ces derniers de regagner les rangs de son parti, au risque de perdre leurs mandats électifs. « Je précise que ma correspondance n’avait pas été envoyée à Alexandre Barro Chambrier, qui se réclame être le président du RPM »
Statuant par ordonnance contradictoirement en matière civile en premier ressort, le tribunal a donc jugé » irrecevable pour défaut du droit à agir, l’action émise par Mr Hugues Alexandre Barro Chambrier. Ainsi, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité n’a pas encore d’existence juridique.»
Pour Michel Menga et Serge Maurice Mabiala et les autres, les choses sont désormais claires. « Le RPM n’a aucune existence juridique et ne saurait donc être présidé par quiconque. En conséquence, la décision du juge des référés atteste bel et bien de l’existence du RHM, dont je suis le président statutaire ».
