Les centrales syndicales gabonaises sont en réunion depuis quelques heures au siège de la Confédération Gabonaise du Travail à Awendjé, dans le 3ème arrondissement de Libreville. L’expiration de l’ultimatum de 15 jours donné au gouvernement lors de la fête du 01 mai 2021 pour régler la situation des travailleurs en grève, et les primes de la fête du travail dues aux centrales syndicales sont au cœur des
débats.
La patience a des limites, serait-on tenté de dire dans le climat qui prévaut ces dernières heures entre les partenaires sociaux ayant pris part aux dernières festivités marquant la 135ème édition de la fête du travail au Gabon, et le gouvernement.
En effet, les centrales syndicales reprochent au gouvernement de la République de n’avoir pas respecté tous les engagements pris à leur encontre avant-pendant et après la cérémonie protocolaire de la fête du travail tenue à l’immeuble Arambo de Libreville en présence du Premier Ministre.
L’horizon demeurant sombre et les lendemains incertains pour les travailleurs gabonais en raison de la double crise économique et sanitaire, les syndicats avaient lancé un ultimatum de 15 jours au gouvernement aux fins de trouver des solutions rapides et urgentes dans les administrations publiques et privées concernées par des mouvements de grèves à répétitions ( Eaux et Forêts, Régies Financières) et les arriérés de salaires ( SOGATRA, CNNII…. ), sans oublier le secteur privé. Malheureusement, à quelques jours seulement
de la date butoir, leur requête est restée lettre morte. Aussi, les centrales syndicales disent n’avoir perçu jusqu’à ce jour la modique subvention budgétaire qui leur est souvent allouée pour célébrer la fête du travail.
Des errements s’ils ne sont pas corrigés à temps qui risqueraient de coûter cher au gouvernement gabonais dans un proche avenir.
RMON
