Le regain d’espoir suscité auprès des populations, lors du lancement des travaux de réhabilitation des axes routiers Pk12- Bizango-Bibéré-Rails restés en état dégradation très avancée depuis des décennies par l’entreprise adjudicataire, tourne en cauchemar depuis quelques jours. A en juger les dégâts occasionnés sur les véhicules qui s’y aventurent en cette période pluvieuse.
Bien que déblayées par la principale société commise à la tâche, les principales voies de communication reliant le carrefour PK12 à Bizango Bibéré et Rails restent un véritable parcours du combattant pour les automobilistes et autres usagers, surtout en cette période pluvieuse.
En effet, pour se frayer un passage d’une destination à une autre, les automobilistes doivent se munir de pioches et pelles pour faire face aux multiples bourbiers qui se sont formés tout au long de la voie. Une situation qui s’assimile à un bâclage des travaux aux yeux des usagers et riverains.
« Depuis que les travaux ont commencé, certaines zones sont coupées à la circulation à telle enseigne qu’aucun véhicule ne circule, compliquant davantage nos conditions de vie. Et là où les travaux se font, les véhicules qui s’y aventurent s’embourbent on ne comprend
plus rien», s’est indigné un notable de Bizango-Rails.
Des critiques et récriminations du calvaire des populations pertinentes qui ne tomberont certainement pas dans les oreilles des sourds, afin qu’une solution efficace et urgente qui ne lèse personne soit trouvée par le gouvernement. La société en charge des travaux, et les usagers de la route. « Oui, aux travaux de réhabilitation de nos routes, mais tout en respectant la liberté de circuler des populations environnantes. Et non nous imposer un autre confinement ». a pesté notre interlocuteur anonyme.
Cette situation relance le débat sur la violation des droits de l’homme lors de l’exécution des travaux publics au Gabon. Les usagers de l’axe du Boulevard Triomphal de Libreville ne le démentiront certainement pas.
RMON