Les centrales syndicales du Gabon ayant pris une part active aux dernières assises marquant la 135ème édition de la fête du travail, le 01 mai 2021 dernier à l’immeuble Arambo de Libreville, en compagnie du Premier Ministre Chef du Gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda attendent toujours d’entrer en possession de l’enveloppe qui leur est souvent allouée chaque année par le gouvernement pour la circonstance.
Covid-19 oblige… la cérémonie protocolaire de la 135ème édition de la fête du travail a été Célébrée dans la sobriété le 01 mai 2021 dernier à l’immeuble Arambo de Libreville entre le gouvernement Gabonais et les centrales syndicales. Une manifestation sanctionnée
par la décoration de 8 travailleurs du secteur privé, et de deux allocutions circonstancielles à savoir : celle du porte-parole des travailleurs, et celle du premier ministre.
En effet, les 17 centrales syndicales ayant répondu favorablement à l’appel du gouvernement en l’absence du défilé habituel du boulevard triomphal, ne sont pas encore entrées en possession de l’enveloppe qui leur est allouée pour la circonstance jusqu’à ce jour. A en croire une source syndicale ayant requis l’anonymat, la fête du 01 mai 2021
ayant été célébrée cette année un samedi, un jour non ouvrable dans l’administration publique gabonaise, le ministre du Travail, leur aurait promis que l’argent sera décaissé en différé le lundi 03 mai 2021, mais une promesse non respectée et honorée jusqu’à ce jour par Madame Madeleine Berre et les siens. A moins qu’elle ne veuille payer cette enveloppe pourtant contenue dans la loi de finances 2021 avec un mois de retard comme ce fut en mai 2020.
De mémoire des responsables des centrales syndicales, cette prime qui s’élève souvent à 1.500.000 FCFA par centrale, leur permet d’offrir un vin d’honneur à leurs membres en ce jour particulier avec ou sans le défilé. Une tradition encore violée cette année contre leur
volonté. Et cette modique cagnotte leur est souvent débloquée avant le 01er mai, comme ce fut le cas en 2019. Mais depuis 2020 cette règle n’est pas respectée par le gouvernement. Une attitude qui frise le mépris du gouvernement Ossouka à leur encontre, et conforte la thèse de l’imaginaire populaire selon laquelle les caisses de l’Etat
Gabonais seraient vide. A moins que certaines personnes mal intentionnées veuillent faire main basse sur cet argent sous prétexte que le défilé n’a pas eu lieu.
En tout cas, quelle que soit la raison évoquée par le gouvernement, les responsables syndicaux attendent impatiemment leur dû.
RMON
