Ils exigent le retour à l’ordre constitutionnel et un dialogue avec toutes les composantes de la société tchadienne.
Après les partis politiques de l’opposition hier, le tour est revenu ce mercredi à l’église catholique, au syndicat des enseignants du Tchad, au barreau de N’Djamena, de donner de la voix suite à la mort du président Idriss Deby Itno et l’accaparement du pouvoir par un comité militaire.
Pour l’église catholique, son souhait est « que tous les belligérants déclarent unilatéralement un cessez-le-feu; que la transition soit conduite dans le strict respect de l’ordre constitutionnel », conditions préalables pour la tenue d’un « dialogue national inclusif pour une paix durable dans notre pays. »
Le syndicat des enseignants du Tchad exige lui aussi, le « rétablissement de l’ordre constitutionnel dans un bref délai ; l’organisation d’un forum inclusif de dialogue national regroupant les Tchadiens de l’intérieur, de la diaspora, les partis politiques, la société civile ainsi que les politico-militaires. »
Quant à l’ordre national des avocats, il condamne la mise en place d’une transition au « mépris total des textes et règlement en vigueur ». C’est pourquoi, l’ordre des avocats exige le « retour de l’ordre constitutionnel et insiste sur le respect des dispositions » y relatives.
Junior Akoma
