Pyramid Medias Gabon

Soco BTP : le personnel abandonné et Medhi Amel, dans la nature  

C’est depuis  janvier dernier que le personnel de Corail Constructions devait percevoir son solde de tout compte après la fermeture de l’entreprise et libérer le site qui leur sert de logement.

 Il réclamait plus d’un an de salaire et le paiement de leur solde de tout compte, après la fermeture de Soco BTP, aujourd’hui Corail Construction. Plus de trois mois sont passés et le personnel n’est toujours pas passé à la caisse. Quant à Medhi Amel, ce dernier n’a plus donné de ses nouvelles.

Le français est accusé d’être à l’origine de cette situation.   Bien qu’ayant trouvé l’entreprise en situation critique, Medhy Ahmel, aux dires des agents , n’a fait qu’aggraver la situation. Le personnel qui comptabilise 6 mois de salaires impayés, s’est retrouvé à 17 mois sans salaire. Aujourd’hui, le personnel est en attente de 2 ans de salaires. «Ce monsieur n’a rien fait pour améliorer notre situation, c’est tout le contraire, il a rendu nos vies invivables, indique très fâché un agent.

Il y a quelques mois, le personnel de cette entité avait entamé un mouvement de grève, mais qui avait été suspendu à la demande de Rose Christiane Ossouka Raponda, le chef du gouvernement. Un protocole d’accord avait été signé entre la direction de Corail et le personnel.

Parmi les points de ce protocole, il y a, entre autres : «  règlement de solde de tout compte qui devait avoir lieu janvier dernier ». Sauf que  jusqu’à ce jour,  le personnel n’a toujours pas  reçu un copeck.

L’autre point souligné dans le protocole, est la libération du site habité par le personnel depuis plusieurs mois.   « Nous n’avons pas été payé, c’est la raison de notre présence ici. Le patron est porté disparu. Le gouvernement qui a pris l’engagement de veiller sur ce dossier, n’a rien fait, indique » un agent qui a élu domicile sur le site.

Sur le site, des hautes herbes ont envahi les lieux et rare le matériel a été vendu par le patron des lieux.  « Au départ, il nous a fait croire qu’il vendait pour renouveler le parc. Finalement, nous réalisons qu’il n’en était rien. Il ne reste plus rien, il a tout vendu : pelles hydrauliques, grues, centrales de concassages, camions bétonnières, camions grues, porte-chars, chargeurs, niveleuses tout a été vendu», indique notre interlocuteur.

 

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *