N’ayant pas apprécié le mouvement de grève des joueurs au sujet du non paiement de l’aide de la Fifa aux clubs et aux joueurs, pour faire face aux difficultés liées au Covid19, la Fegafoot qui accuse l’ANFPG d’avoir été derrière cette grogne, a décidé de suspendre sa collaboration avec l’entité que préside, Rémy Ebanega.
Entre la fédération gabonaise de football et l’association nationale des footballeurs professionnels gabonais, c’est plus le grand amour. Le premier a annoncé la rupture avec le second le 22 avril dernier. Raison ; la Fegafoot n’a pas apprécié la descente des joueurs dernièrement à son siège à Owendo. Une grogne motivée par le non paiement de la deuxième tranche de l’aide de la fédération internationale de football association, aux clubs et joueurs pour pallier aux difficultés liées à la crise sanitaire due au Covid19. La Fegafoot, en plus d’accuser l’ANFPG d’avoir motivé les joueurs, a indiqué avoir été séquestré par cette entité, durant tout le mouvement d’humeur des joueurs, intervenu le mardi 21 dernier.
«Séquestrer des pères et mères en plein exercice dans les locaux de la Fegafoot, de 13h à 16h, révèle du grand banditisme. La Fegafoot condamne ce genre de comportement avec la plus grande énergie», a déclaré le président de la Fegafoot. «Aujourd’hui, j’annonce la rupture avec l’ANFPG jusqu’à ce que cette décision soit soumise au Comité exécutif de la Fegafoot pour l’entériner. En attendant, nous allons adresser à la Fifpro un rapport détaillé allant dans ce sens», a indiqué, très remonté, Pierre-Alain Mounguengui.
Sur les lieux, le 21 avril dernier, l’ANFPG, de la voix de son président Rémy Ebanega, a indiqué que l’instance du football, « n’a pas daigné discuter avec les joueurs et il a appelé les forces de l’ordre pour réprimer notre mouvement d’humeur. Ce qui a été fait. Nous ne baisserons pas les bras jusqu’à ce que nous obtenions gain de cause. Il n’y a pas de Fegafoot sans footballeurs. Et celui qui n’a pas compris ça, n’a pas sa place à la fédération».
Dans le même temps, Pierre Alain Mouguengui accuse, l’ANFPG, d’avoir soustrait au moins 25.000 Fcfa à chaque joueur lors de la distribution de la première. Toute chose ayant conduit la Fegafoot à « remettre la seconde tranche aux clubs, qui à leur tour la distribuera aux joueurs».
chaud devant !
