Quatre plaintes ont été déposées au parquet de Libreville contre X, mais en réalité, contre les forces de sécurité et de défense. Les auteurs de ces plaintes sont les organisations de la société civile, dont le ROLBG de Georges Mpaga. Des plaintes relatives au mouvement des casseroles, dont la société civile accuse les forces de sécurité et de défense de répression contre ce mouvement des casseroles.
Ayant occasionné deux décès parmi les populations et les arrestations de quelques leaders, le mouvement des casseroles continue de faire parler de lui, plus d’un mois après. Faut-il le rappeler, ce concert de casseroles avait été initié pour décrier les mesures restrictives très contraignantes initiées par le gouvernement, pour faire reculer le virus du COVID19.
Plus d’un mois après le lancement des enquêtes par le parquet de Libreville et le commandement en chef de la police nationale sur les violences issues du mouvement des casseroles et qui ont occasionné deux morts, officiellement aucune suite. C’est dans cette attente que les organisations de la société civile ont déposé le mardi 30 mars dernier, au parquet de Libreville, quatre plaintes contre les forces de sécurité et de défense. Les auteurs de ces plaintes, ne sont autres que le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon de George Mpaga, New-Power de Privat Ngomo et La voix des casseroles pour la libération du Gabon.
Il s’agit d’une série de plaintes «pour des crimes et des infractions commis sur le territoire de la République gabonaise». Et des «crimes contre l’humanité», des «homicides volontaires», des «coups et blessures volontaires et voies de fait».
Selon les trois organisations de la société civile, il s’agit des actes qui ont été infligés à Libreville comme à l’intérieur du pays sur des citoyens pacifiques et non armés.