Privée de ce précieux sésame, la SGTP Mines a finalement obtenu son permis d’exploitation. Notons qu’en l’absence de ce permis, l’entreprise était prête à mettre la clé sous le paillasson et mettre plus d’une centaine d’employés sur le carreau.
Confrontée aux difficultés administratives pour la délivrance de son permis d’exploitation, la SGTP Mines, peut désormais avoir le rire, avec elle, ses employés, qui étaient prêts à rejoindre la longue liste de chômeurs que compte le Gabon. Le calvaire est désormais derrière nous. En effet, l’entreprise qui exploite et distribue le granit dans la province du Haut-Ogooué, vient d’obtenir son permis d’exploitation. Un document délivré par les services du ministère des Mines.
Faut-il le rappeler, l’entreprise propriété d’Hervé Patrick Opiangah avait pourtant fourni tous les documents nécessaires pour la reconduction de son permis. Mais le retard pris pour sa délivrance a occasionné des difficultés de fonctionnement à l’entreprise, qui était prête à mettre la clé sous le paillasson et se séparer de ses employés. Une situation qui avait d’ailleurs attiré l’attention de la presse, qui en avait ses choux gras.
Toute chose qui avait amené le directeur général des Mines et de la Géologie à sortir de cette réserve. Selon M. Boulingui-Boulingu, «la SGTP Mines a bel et bien acquis le permis G2-108 en décembre 2018 qui est arrivé à échéance en décembre 2020. Une autorisation exceptionnelle lui a été accordée par mon prédécesseur, mais celle-ci était illégale parce qu’elle n’avait pas été signée par le ministre de tutelle. D’où son retrait en attendant que la société fournisse tous les documents nécessaires. Or, ce n’est que le 25 février dernier que le gérant de la société, M. Serge Anguillet, est venu compléter le dossier, soit un mois après le dépôt de la demande de renouvellement du permis que nous avons reçue le 24 janvier 2021 ». Avait-il indiqué. Avant de rassurer qu’en tant qu’entreprise gabonaise, la SGTP Mines, « bénéficie d’autant plus d’intérêt à nos yeux. Nous n’allons pas accepter que des familles gabonaises perdent leur seule source de revenus dans cette crise ».
Parole respectée, la SGTP Mines peut garder ses employés et reprendre ses services.