Le climat est de plus en plus délétère à l’hôtel Wali Re- Ndama, où le personnel réclame le paiement de ses droits légaux. Depuis quelques jours, les agents dorment à la belle étoile à l’enceinte de la structure hôtelière.
Un an après la réquisition de l’hôtel Wali par le gouvernement, pour des raisons de Covid19, plus rien ne va dans cette structure hôtelière qui a fait la fierté du pays. Depuis lors, le personnel est abandonné à lui même et réclame à la dilection de l’entité, le paiement des arriérés des salaires. Une situation d’abord occasionné par le non paiement de la dette de l’Etat, qui s’élevait à 4 milliards.
Dans le cadre de cette réquisition, la direction de l’hôtel avait envoyé le personnel en congé technique. Lesquels congés devaient être payés régulièrement, à l’hauteur de 50% du revenu mensuel. Si au départ, la direction a respecté cette procédure, depuis quelques mois, cet engagement a volé en éclats.
Entre-temps, le personnel accuse aussi la direction de gestion opaque et, dans une moindre mesure, d’être à l’origine de cette situation. Conséquence, les morts se signalent parmi le personnel et des impayés de loyers. Toute chose qui a poussé les agents à prendre d’assaut le site de l’hôtel Wali Re Ndama, situé à Glass, dans la 4è arrondissement de Libreville. Malgré cette présence, la direction de l’hôtel observe un silence de cimetière. «Depuis 10 heures, nous sommes sous le soleil au Radisson Blu (…) mais la direction refuse de nous répondre. Le dialogue est rompu », relève un des agents.
