Inquiète par le non-renouvellement de son permis d’exploitation, un document qui doit être délivré par les services du ministère des mines, la SGTP mines, qui fait dans l’exploitation du gravier à Mounana, dans la province du Haut Ogooué, devait mettre la clé sous le paillasson et par la même occasion mettre sa trentaine d’employés sur le carreau. C’est désormais plus le cas, l’entité devrait percevoir son permis d’exploitation d’ici peu, a rassuré le DG de la géologie.
Indiquant avoir tout fourni pour obtenir le renouvellement de son permis d’exploitation dans les brefs délais, la SGTP Mines ne comprenait pas les raisons du refus par les services du ministère des mines de lui délivrer ce permis.
Au niveau du ministère des mines, les services habilités indiquent suivre le dossier. Le Dg de la géologie se veut plutôt rassurant et précis. A croire ce dernier, « la SGTP Mines a bel et bien acquis le permis G2-108 en décembre 2018 qui est arrivé à échéance en décembre 2020. Une autorisation exceptionnelle lui a été accordée par mon prédécesseur, mais celle-ci était illégale parce qu’elle n’avait pas été signée par le ministre de tutelle. D’où son retrait en attendant que la société fournisse tous les documents nécessaires. Or, ce n’est que le 25 février dernier que le gérant de la société, M. Serge Anguillet, est venu compléter le dossier, soit un mois après le dépôt de la demande de renouvellement du permis que nous avons reçue le 24 janvier 2012», a indiqué Boulingui Boulingui. Avant de rassurer que la société SGTP Mines aura bel et bien son document, « les premières vérifications montrent que la société est à jour de ses obligations. Et, en tant qu’entreprise gabonaise, elle bénéficie d’autant plus d’intérêt à nos yeux. Nous n’allons pas accepter que des familles gabonaises perdent leur seule source de revenus dans cette crise ».
Question : .a -t-il fallu que la presse traite cette information pour que le ministère des mines vienne rassurer l’entreprise ?