Les élus du parti Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama, qui compte quatre élus au palais du Sénat, ont claqué la porte pendant le simulacre d’élection du nouveau bureau de cette institution, le lundi 1er mars 2021 à Libreville, pour marquer leur indignation sur la désignation de l’un des Questeurs revenu au PSD , poste qui, à leur entendement, devait leur échoir en tenant compte du jeu de la représentativité démocratique.
C’est dans l’indignation et la colère que les quatre élus du parti Les Démocrates de l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, ont claqué les portes de l’hémicycle du palais Omar Bongo, au motif que le Parti Démocratique Gabonais n’a pas soutenu leur candidat au poste de deuxième questeur du Sénat.
En effet, Les Démocrates, dans le but d’obtenir un poste dans le bureau du sénat, ont accordé leurs voix à l’élection du président, des quatre vice-présidents et du premier questeur, candidats présentés par le parti au pouvoir. Mais c’était sans compter avec un autre parti de l’opposition, en l’occurrence le Parti social démocrate qui semble avoir signé un accord pour occuper le poste. D’ailleurs, dans les réseaux sociaux, la composition du bureau du sénat circulait avant l’élection du bureau et le nom de Pierre Moussounda, sénateur PSD y figurait en qualité justement de deuxième questeur.
C’est dire si ces deux partis estampillés opposition sont prêts à nouer les alliances avec le parti qu’ils prétendent s’opposer. Ici, le parti de Pierre-Claver Maganga Moussavou, sur le coup, a été plus affûté en anticipant les négociations avec le parti au pouvoir exagérément majoritaire au sénat. Tuant l’opportunisme politique du parti Les Démocrates qui a reçu une claque historique sur les alliances contre nature avec le parti au pouvoir.
Voilà qui devrait faire école au reste des partis se réclamant encore de l’opposition gabonaise. Ces partis devraient comprendre que lorsqu’on se réclame d’un bord politique, l’idéologie devrait primer en lieu et place des arrangements d’arrières boutiques à but lucratif qui, entre autres, retardent l’alternance politique dans le pays.
RNON