Ambiance tumultueuse au centre social d’Akébé, le 23 mars dernier, où une délégation de la mairie de Libreville s’y est rendue pour faire un don en denrées alimentaires. Mais au regard de la quantité du don, vue comme une « moquerie » par les pensionnaires, deux sacs de riz et quelques bouteilles d’huile, la délégation municipale a été priée de rebrousser chemin. Sur la toile, chacun y est allé de son commentaire.
Il n’en fallait pas plus pour que ces images enflamment la toile. Comment une municipalité, comme celle de Libreville peut offrir deux sacs de riz et quelques bouteilles d’huile dans un centre social, qui compte au moins une trentaine de familles ?. Or, selon la mairie de Libreville, il s’agissait plutôt d’un don réservé aux femmes. « En réalité, il s’agissait d’une délégation de la Direction générale de la santé de l’Hôtel de ville, qui devait remettre des kits alimentaires aux femmes, dans le cadre des manifestations en différée de la journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année », a fait savoir la mairie de Libreville sur sa page Facebook officiel. Il a par ailleurs tenu à préciser que « rien, ni dans la forme, ni dans la manière ne correspondait au style, au mode opératoire du nouveau Maire de Libreville. Eugène Mba adapte ses actes à son tempérament calme, modéré et pondéré ».
Selon la mairie de Libreville, ce geste visait un seul objectif, celui de salir le nom de l’édile de Libreville. « A l’origine de cette situation ubuesque, la désinformation, un procédé qui consiste à propager délibérément des informations fausses en les faisant apparaître comme provenant de source neutre ou amie pour influencer une opinion et affaiblir un adversaire. Il peut en devenir complice en colportant l’information ».
C’est exactement ce qui s’est malheureusement produit mardi dans un centre pour handicapés à Akébé. Pour mettre le feu aux poudres, il a suffi d’une rumeur, une fausse information, annonçant la venue sur les lieux du Maire de Libreville, avec en prime, une importante somme d’argent destinée aux handicapés.
Quoiqu’il en soit, le maire devrait s’en prendre aux collaborateurs « véreux », à l’origine de cet incident.