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Biens mal Acquis : une ex Miss France impliquée ?

La Miss France 2000, Sonia Rolland fait partie des nombreuses personnes ayant bénéficié de la générosité du défunt Omar Bongo. Propriétaire d’un appartement, qui lui a été cadeauté en 2003, par Omar Bongo, l’ex miss France a récemment été entendue par l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) en France. Une audition relative à l’enquête liée des biens mal acquis.

 Relayée par la presse française, dont Libération, l’information fait les choux gras de plusieurs médias. Il s’agit de l’ex miss France édition 2000, qui a été mise en lumière dans le cadre des biens mal acquis. Sonia Rolland fait partie des nombreuses personnes à travers le monde ayant bénéficié de la générosité du défunt président Omar Bongo. En 2003, l’ex miss avait été cadeautée  d’un appartement dans le 16è arrondissement de Paris ; Coût de l’appartement,  524,7 millions de francs CFA.

Dans le cadre de l’enquête relative aux biens mal acquis, l’ex divas de la beauté française a récemment  été entendue par de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) en France. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette enquête que les policiers français, ont mis la main sur un appartement, propriété de Sonia Rolland, mais offert par feu Omar Bongo en 2003.

Sonia Rolland ayant tissé un lien d’amitié avec feu Edith-Lucie Bongo, a parrainé le Concours miss Gabon. C’est d’ailleurs en 2001 qu’elle fait la rencontre avec la première dame, marraine du Concours Miss Gabon. D’origine Rwandaise, l’ex miss France, après la promesse d’un cadeau par Edith-Lucie Bongo, va finalement recevoir cet appartement, par une société civile immobilière française. Mais avant d’y habiter, les travaux ont été effectués pour mettre l’appartement au goût de l’ex divas, aux frais du couple présidentiel.

Selon le journal Libération, «comme pour masquer le véritable acheteur, c’est en fait une société de décoration française qui est officiellement l’acquéreur du bien, grâce à des chèques de banque de la BNP. D’où venait l’argent ? Cette société avait une filiale au Gabon détenant un compte dans une banque locale, sur lequel ont été déposées pendant des années des valises de cash, livrées par des collaborateurs de Bongo. L’argent était ensuite viré sur le compte, à Paris, de la boîte française».

 

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