Alors que le deuxième congrès extraordinaire de l’Union Nationale tenu en novembre dernier, s’est soldé par un fiasco total, avec une élection à la présidence du parti reportée pour mars prochain, du fait de la candidature de Paul Marie Gondjout, secrétaire exécutif adjoint et gendre du président sortant Zacharie Myboto ; ce dernier persiste. Il a récemment lancé une opération de parrainage pour sa candidature.
Tous contre lui. Paul Marie Gondjout le sait, pour autant, il ne recule pas avec son ambition de vouloir prendre la tête du parti. Déjà, en novembre dernier, lors du deuxième congrès extraordinaire de l’Union Nationale, seul candidat en lice pour la succession de Zacharie Myboto, qui a décidé de se retirer après 10 ans de magistère, son nom n’a pas fait l’unanimité, au point de provoquer les débats houleux, qui ont obligé la présidence du congrès à reporter l’élection pour mars prochain.
A moins de deux mois du prochain congrès qui devrait aboutir à l’élection d’un nouveau président à la tête du parti, Paul Marie Gondjout a lancé le 15 janvier une opération de parrainage pour sa candidature. « je vais collecter les parrainages pour ma candidature à la présidence de l’Union nationale», a-t-il indiqué sur son compte tweeter.
Faut-il le rappeler lors du deuxième congrès extraordinaire de l’Union Nationale en novembre dernier, seul candidat en lice, pour la présidence du parti, le nom de Paul Marie Gondjout avait été décrié.
Sur ses talents d’homme politique, pragmatique, bosseur, tous sont d’accord, mais « malgré ce talent, Paul Marie Gondjout, ne peut pas vous succéder », avait lancé Minault Zima Ebayard, secrétaire exécutif de l’UN. Gendre du président Myboto, ce choix serait « un mauvais message à l’ensemble du Gabon », avait indiqué le député de l’Okono.
Maintenant qu’il s’est lancé dans une campagne de parrainage, qu’est-ce que cette opération va donner ? Le rendez-vous de mars prochain, avec une candidature du genre de Myboto, se soldera-t-il à nouveau par un report de l’élection ?