Quelques jours après la tenue du congrès de clarification organisée par Michel Menga, et à l’issue duquel Serge Maurice Mabiala a été promu secrétaire exécutif, le directoire du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité a tenu à éclairer l’opinion sur ce qui s’apparente à une confusion. En dépit des trahisons et de renoncements des éléments infiltrés, les élus, les cadres et militants du RPM demeurent engagés à soutenir le président de cette formation politique Alexandre Barro Chambrier.
À l’occasion d’une déclaration lue par son troisième vice-président, l’honorable Edgard Owono Ndong, ce mercredi 06 janvier au siège de ce parti au centre ville, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité n’a pas été tendre avec les conclusions du dernier congrès organisé par Michel Menga m’Essone. Rencontre de « clarification » au cours de laquelle, il « s’est proclamé président dudit parti ».
S’il est vrai que Michel Menga à l’issue de son entrée au gouvernement en mai 2018, n’avait jamais été exclu du parti, Edgard Owono Ndong fait noter qu’il avait été suspendu de ses fonctions de secrétaire général du RHM, par conséquent et ce conformément « à l’article 132 des statuts de l’époque, il n’avait donc plus aucune qualité pour agir en son nom ».
Mieux, le congrès extraordinaire des 5, 6 et 7 avril 2019, au cours duquel « le logo, la devise, les statuts et règlement intérieur, les organes dirigeants et son nom » ont été modifiés, au profit du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité. Et que les actes de ce congrès ont été notifiés pour information au ministère de l’Intérieur, qui par récépissé N°006/MI/SG/CJ du 23 décembre 2020, en a pris note, en principe pour le directoire du RPM, « RHM n’a plus aucune existence juridique ». Pour le RPM, les agitations de Michel Menga et son acolyte Serge Maurice Mabiala, démontrent « qu’ils sont simplement des éléments en service commandé, qui ont platement capitulé devant le régime d’Ali Bongo et se sont compris avec lui ».
Au niveau du siège du parti, Serge Maurice Mabiala était déjà identifié comme un « élément fragile aux ambitions démesurées et égoïstes ayant perdu toute humilité et sagesse ». Disant être acharné par le pouvoir, pour le RPM, cela démontre qu’il est sur la bonne voie.
« Un des grands enseignements à tirer de cette affaire est que les esprits constants ont toujours été suivis, mais ceux qui sont instables, sont honnis et vomis. De toute façon, les Gabonais savent faire la part des choses ».
Malgré des trahisons, le parti d’Alexandre Barro Chambrier reste déterminé à « poursuivre la lutte pour ses idéaux de justice, de liberté et de progrès ».