Alors que le monde fait face à une nouvelle mutation du COVID19 et qui a d’ailleurs provoqué le re-confinement dans plusieurs pays d’Europe, au Gabon, ces nouveaux variant inquiètent le sommet de l’Etat, dont Ali Bongo. C’est dans cette optique que le chef de l’Etat, a organisé une réunion d’urgence au palais présidentiel le lundi dernier.
Face à la mutation de la COVID19, plus dangereuse que la première, Ali Bongo veut prendre les devants. Le lundi 11 janvier à la présidence de la République, il a présidé une réunion d’urgence, à laquelle prenaient part le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, les ministres de l’intérieur, celui de la défense nationale et de la santé. Objectif, peaufiner une meilleure riposte. Et surtout de « réfléchir, en amont, dans l’hypothèse où le Gabon serait à son tour concerné, à l’adaptation de notre riposte et aux mesures supplémentaires de protection susceptibles d’être adoptées».
A travers le monde, on parle de nombreuses mutations du virus (Sars-CoV-2) depuis son apparition.
Bien que moins dangereuse, car moins mortel que la précédente, mais plutôt plus transmissible, l’ambition du chef de l’Etat, dans le cadre de cette nouvelle riposte qui sera mise en place, est d’éviter l’augmentation de la courbe. Dans le cas d’espèce a indiqué Ali Bongo, « le Gabon continuera à faire preuve d’anticipation et à appliquer le principe de précaution tout en travaillant activement à la campagne nationale de vaccination ». Toujours dans le cadre de cette riposte, Ali Bongo préconise la vaccination nationale.
Un accent particulier sur les mesures barrières a été également abordé au cours de cette réunion d’urgence.