Du 11 et 13 janvier, la Convention des syndicats du secteur de l’éducation nationale a observé une grève sur toute l’étendue du territoire. Contrairement au fiasco décrié par certains, Louis Patrick Mombo affirme que celle-ci a été suivie à 70%.
Annoncée lors de son assemblée générale du weekend écoulé, la grève de la convention nationale des syndicats du secteur éducation démarrée le 11, a pris fin le 13 janvier dernier sur toute l’étendue du territoire nationale. Si certains médias, notamment publics, ont affirmé que ce piquet n’a eu aucun effet, le délégué général, Louis Patrick Mombo aux micros de nos confrères de RFI, a indiqué le contraire. « La grève a été suivie à 60%, voire même 70%. Nous avons les statistiques. A Libreville par exemple, au Lycée Paul Indjendjé Gondjout, nos sources indiquent qu’il avait un manque d’enseignants, durant ces trois jours de grève », a indiqué le syndicaliste.
Soulignons que cette grève a eu lieu, au lendemain de la rencontre entre le ministre et les membres de la Conasysed. Autant dire que cette entrevue a accouché d’une souris. Parmi les points de revendications inscrits dans le cahier de charges :
– Non ouverture officielle des négociations avec la CONASYSED en dépit du préavis de grève déposé sur la table du gouvernement depuis le 08 décembre 2020 et dont la durée s’est étalée au-delà de huit (08) jours minimum prévue par la loi. Le préavis a duré du 08 décembre 2020 au 08 janvier 2021;
– Non-respect par le gouvernement des préalables de la CONASYSED pour l’ouverture des négociations, il s’agit de: la mise en place en place d’un cadre juridique devant encadrer lesdites négociations autrement dit la prise d’un arrêté ; la fixation de la durée des négociations, la délivrance des autorisations d’absence à tous les membres de la CONASYSED devant prendre part à ces négociations ; la présence d’un représentant de la primature ;la présence d’un représentant du ministère du Budget et des comptes publics ;la présence d’un représentant du ministère de la Fonction Publique; entre autres.