En date du 22 janvier dernier, le gouvernement, à l’occasion du conseil des ministres, a limogé par décret portant déclaration d’utilité publique de la parcelle n° 79 sections DB, du plan cadastral de Libreville, le prétendu propriétaire du centre préscolaire de Lalala.
L’affaire avait fait grand bruit sur la toile, ce d’autant plus qu’il s’agissait de la destruction d’un établissement scolaire. Mieux, les agents de police invités à prêter main forte à l’huissier de justice, avaient brutalisé la maire du cinquième arrondissement de Libreville Chadi Moukarim, qui avait manifesté son refus.
Invité à prendre une position sur cette affaire plutôt rocambolesque, le gouvernement a finalement réagi en conseil des ministres du 22 janvier dernier, par décret « en application des dispositions des articles 1er et 2e de la loi 6/61 du 10 mai 1961 réglementant l’expropriation pour cause d’utilité publique et instituant des servitudes pour l’exécution des travaux publics»
Ainsi, indique le communiqué final du conseil des ministres : « au titre du présent décret, est Déclarée d’utilité publique, l’occupation par l’Etat de la parcelle n° 79 section DB, du plan cadastral de Libreville, sise au lieu-dit Lalala, d’une superficie de 4638 m2, du titre foncier n° 21154, en vue de la réalisation d’un projet de construction d’une école et d’une crèche ».
Content de cette décision, le maire dudit arrondissement a remercié au nom des enfants de l’établissement préscolaire de Lalala, Ali Bongo Ondimba, «pour cet acte social en faveur de notre jeunesse».